Bonjour, et bienvenue sur le site Internet de ma candidature au poste de Président de la République pour l'élection de 2017.
«Encore un candidat!» me direz-vous, eh bien oui, suis-je obligé de vous répondre.
Cette multiplication des candidats n'est néanmoins pas très étonnante,
les partis politiques traditionnels ne proposent pas de vent de fraîcheur et les dernières Présidences ont été calamiteuses.
Cependant, si vous daignez m'accorder quelques minutes pour la lecture de cette première page,
j'ai bon espoir de vous convaincre de consacrer du temps supplémentaire à la consultation des pages suivantes.
Et dans la foulée, vous pourriez trouver en ma personne un candidat digne de considération pour
un parrainage, dans un premier temps et si vous êtes en position de le faire,
puis digne de recevoir votre bulletin de vote si vous êtes un simple électeur.
Pour aller à l'essentiel, c'est-à-dire pour un résumé simplifié de mes idées, consultez la liste à bulles présente un peu plus bas dans cette page. La liste complète de mes idées, développées en détails, est disponible dans une page dédiée accessible au moyen du bouton décoré d'une barre de navigation navale tout en bas à droite.
Je tiens ici à préciser que ce site est mon unique ressource Internet officielle, je ne suis pas présent sur les réseaux sociaux.
Alors méfiez-vous des petits plaisantins susceptibles d'usurper mon identité sur le WEB.
Ce site Internet ne propose pas non plus de forums de discussion, car je ne dispose pas des ressources nécessaires à leur modération.
De plus, les forums politiques peuvent déraper très rapidement, et les coups bas peuvent y être légion.
Je vous propose néanmoins une page de contact au cas où vous ressentiriez le besoin irrépressible
de me contacter.
Je vous invite par ailleurs à partager cette page sur les réseaux sociaux si vous en êtes vous-même un(e) utilisateur(trice).
Je comptais beaucoup sur la couverture médiatique « classique »,
mais j'éprouve les plus grandes difficultés à faire parler de moi au travers des journalistes nationaux,
seuls les journalistes locaux semblent être un tant soit peu intéressés.
Je pensais bêtement que la candidature d'une personne originale, avec des idées encore plus originales, ambitieuses et travaillées, piquerait leur curiosité.
Hélas, il semblerait que je me soit fourvoyé...
Aussi, si le contenu ici présenté vous plaît alors n'hésitez pas à en faire profiter vos amis, vos connaissances,
surtout s'ils sont en mesure de présenter (parrainer) un candidat.
Car notre élection présidentielle, contrairement à ce que l'on m'a enseigné à l'école, n'est pas une élection universelle et directe pure,
il faut tout d'abord franchir la haie indirecte des 500 signatures.
Cet obstacle s'annonce être particulièrement difficile à surmonter pour moi, toute aide ou soutien est le bienvenu.
La première chose à faire est probablement de me présenter, puisque selon toute vraisemblance,
je suis pour vous un illustre inconnu.
Je m'appelle Jérôme FUCHET et je suis un homme, plutôt un bébé à l'époque, né en 1980.
Je suis par conséquent jeune pour un candidat à la Présidence de la République,
puisque je serai âgé de 37 ans au moment de ma prise de fonction, si cela venait à se produire.
J'ai par ailleurs remarqué avec amusement que le premier tour de l'élection se tiendra le jour de mon
anniversaire, à savoir le 23 avril. Ce pourrait être l'occasion pour vous de me faire un joli cadeau!
Même si la vraie question est bien-entendu de savoir si un tel vote serait un cadeau pour vous, pour nous.
Je ne suis pas un professionnel de la politique, ce n'est pas ma carrière,
je suis un ingénieur en informatique.
Alors ces derniers faits, ajoutés à mon âge, peuvent inquiéter.
C'est bien normal, je vous l'accorde, mais ils peuvent également être vus comme des atouts.
En particulier, le risque peut paraître plus grand, mais les retombées positives peuvent l'être tout autant.
Et puis les idées présentées ici pourraient vous séduire.
Après cette très succincte présentation il est temps d'expliciter le chemin
m'ayant conduit à être candidat; c'est l'objet des paragraphes suivants.
Étant enfant, je ne rêvais pas d'être Président de la République, non, je n'y prêtais guère attention. J'ai tout d'abord voulu être inventeur, puis j'ai voulu construire des robots. Et je l'ai fait, en partie. Au final, j'ai principalement été ingénieur en informatique. J'ai commencé à m'intéresser un peu plus au domaine de la politique au moment où j'ai été en âge de voter; il faut tout de même fournir quelques efforts pour choisir de manière informée. Petit à petit, mon intérêt, et mon exaspération, crûrent.
L'élection présidentielle de 2007 marqua un tournant. Habituellement, au premier tour, je votais pour les Verts.
Ils présentaient l'avantage, par rapport aux autres partis, de proposer un projet d'avenir,
d'être tournés vers le futur et le long terme.
J'étais bien plus incapable de discerner un projet équivalent chez les autres candidats ou groupes politiques.
Qui plus est, leur côté « amateur » et pas très policé, était un avantage à mes yeux.
Ils n'étaient pas complètement aseptisés et offraient par conséquent l'espoir de possibles changements.
2007 fut un choc, avec deux candidats rebutants: Mme Ségolène Royal pour le PS, et M. Nicolas Sarkozy pour l'UMP.
Et pourtant, vraisemblablement, l'un d'eux était destiné à devenir Président de la République.
Alors, comme beaucoup de Français je suppose, j'ai tenté le coup « François Bayrou ».
Je me disais qu'au pire, lui, était europhile.
J'ai tenté ma chance et j'ai perdu... Cette élection est la première fois où l'idée de me présenter est apparue dans mon esprit.
Mais j'y avais pensé trop tard et je n'avais pas vraiment d'idée claire sur un programme, ou sur une direction à suivre.
À la suite de cette élection, j'ai décidé de m'informer un peu plus, d'engranger un peu de matière,
si d'aventure une telle idée me venait à nouveau en tête.
Une candidature semblait si impensable, mais se préparer un petit peu ne représentait pas un investissement très important.
Arriva l'élection de 2012. Cette fois-ci, vraisemblablement, soit M. Nicolas Sarkozy était réélu, soit M. François Hollande lui succédait.
Mon évaluation de M. Sarkozy, et de son action, ne s'était vraiment pas améliorée lors de son mandat, aussi le sort que je lui souhaitais était clair.
Je ne connaissais pas vraiment M. Hollande, mais rien dans sa candidature ne m'emballait.
J'ai donc considéré cette fois-ci un peu plus sérieusement, et un peu plus en amont, ma propre candidature.
Je suppose que la vie de Président de la République n'est pas très enviable.
Pourquoi être si cruel avec soi-même?
Aussi ai-je décidé, dans le doute, doute sur ma personne et ma préparation, et doute au sujet de M. Hollande,
de lui en accorder le bénéfice, et de m'orienter vers ce dernier.
Cette fois encore, j'ai fait l'impasse sur les Verts lors du premier tour, pour limiter les risques de dénouement non désiré.
De nouveau un choix stratégique plutôt que du cœur...
Et ce fut le début du règne de M. Hollande, et que la douche fut froide!
Et de plus en plus froide le temps passant.
Peut-être était-ce la jeunesse, ou bien un optimisme trop prompt à s'exprimer,
qui m'avait fait penser que le doute, pourtant entouré de tant de signes déjà vus, aurait pu réserver de bonnes surprises.
Rencontrer les mêmes circonstances, encore et encore, et en espérer un résultat différent,
n'en est-ce pas là une définition de la folie proche de celle énoncée par Albert Einstein?
L'élection de 2017 pointe à présent le bout de son nez. Nous sommes en mars 2016 lorsque à nouveau l'idée revient.
Mais cette fois, elle tape fort, elle donne de grands coups de pieds dans les méninges.
Et cette future élection marque clairement un tournant
puisque les prétendants, et les candidats à la candidature se bousculent au portillon.
Leur nombre est grand, et pourtant aucun ne propose, aucun ne représente, une voie sur laquelle je souhaite m'engager.
Aucun ne fait naître de petite lueur d'espoir dans mes yeux. Le manque d'ambition est patent.
Visiblement, les candidats de la société civile seront plus nombreux cette fois-ci.
Il me faut garder les oreilles et les yeux ouverts au cas où l'un d'entre eux fasse vibrer l'une de mes cordes sensibles.
Pour le moment, c'est toujours le silence...
Cette fois-ci, dans tous les cas, il me faut me préparer sérieusement.
Il s'agit pour moi de clarifier et d'étoffer mes idées et mon portefeuille d'idées,
puis de les rendre présentables et lisibles. Vous êtes sur le point d'en lire le fruit, et je vous en remercie.
Et justement, puisque vous lisez cette prose, cela signifie que je me sens obligé de sortir de l'ombre.
Je me dois de proposer ma vision des choses, dans l'espoir de créer un écho,
et ne serait-ce que pour éviter de m'en vouloir de ne pas l'avoir fait.
Je réalise les similarités entre ma situation et celle du supporter de son équipe de sport favorite imaginant,
voir criant, son projet s'il était à la place de l'entraîneur.
Oui, les décisions, et les non-décisions, des dirigeants politiques présents et passés m'ont souvent exaspérées,
au point d'imaginer mes scenarii de substitution.
De surcroît, il faut bien l'avouer, cela demande probablement un ego surdimensionné pour penser être capable de faire
mieux. Surtout qu'ils sont intelligents, vraisemblablement plus que moi,
ils sont habiles, ils ont des majorités parlementaires, et pourtant, rien... Ou si peu.
Après tout, un ego surdimensionné n'est peut-être pas nécessaire, ni même une intelligence supérieure,
ou d'autres grands atouts et ressorts: mon exaspération est telle que j'en viens à penser,
que même moi, malgré mes nombreuses limitations, je pourrais mieux faire. C'en est presque désolant.
Mais j'ai pour moi une volonté d'agir, et l'envie d'une France encore plus belle à mes yeux.
Au fond, je suis un ingénieur, mon moteur est de trouver et d'implémenter des solutions.
Les voies possibles sont nombreuses, et j'ai une idée de celles ayant ma préférence.
Il est temps à présent pour moi de vous les présenter.
Commençons par mon slogan: « Métamorphosons-nous! ». Il n'est pas des plus simples à prononcer, je sais. Essayez de le dire à voix haute; l'expérience ne sera probablement pas d'une fluidité parfaite. Mais je n'ai pas trouvé mieux jusqu'à présent pour exprimer mon idée générale. Une métamorphose, c'est être le même individu, avant et après, mais en ayant subit de profonds changements durant le processus. Certains organes disparaissent, s'atrophient plus probablement, d'autres au contraire gagnent en taille, d'autres encore restent inchangés et d'autres enfin apparaissent. Ce que je souhaite pour la France, c'est une métamorphose.
Il s'agit tout d'abord de déterminer quels sont les attributs de l'État qui nous paraissent essentiels,
quels sont les services que l'État doit rendre à ses citoyens, à ses entreprises.
Cela correspond au « modèle Français ». Encore faut-il s'entendre sur ses composantes.
Une fois ceci établi, la métamorphose peut être opérée.
Une autre analogie me vient à l'esprit, une analogie informatique.
Pour une application informatique donnée il est régulièrement nécessaire de partir de nouvelles bases.
Les évolutions d'un logiciel se font toujours depuis une base conçue à une époque donnée,
dans des circonstances données, avec des technologies de cette époque, et avec une certaine idée des évolutions futures à apporter.
Et invariablement, le temps passant, l'ajout de nouvelles fonctionnalités devient de plus en plus
compliqué et de plus en plus inefficace. Les strates se superposent, les conflits se multiplient.
Il est alors temps de repartir depuis des bases plus appropriées, de fondations nouvelles.
Les fonctionnalités nécessaires de l'application sont identifiées,
une étude des futures évolutions probables est réalisée, et une nouvelle base est construite à partir de ce bilan.
Au final, nous obtenons une application généralement plus simple, mieux optimisée et mieux préparée à affronter les évolutions futures.
Je crois qu'il est temps pour nous d'entrer dans cette phase de remodelage profond.
Quel est donc ma vision du « modèle Français » et des services publics?
Je m'en vais vous le dire ici en version très simplifiée.
Veuillez consulter les autres pages du site pour obtenir une vision plus précise, plus exhaustive, chiffrée, avec des dates et tout, et tout...
Je veux d'une France qui investit, dans des biens matériels comme les infrastructures bien entendu, mais également dans le capital humain et dans la connaissance.
Une France soucieuse de former au mieux ses citoyens, de leur donner toutes les chances de réussir selon leurs critères personnels,
et de les aider à se remettre sur pieds si les circonstances de la vie leur font poser un genou à terre, ou mordre la poussière.
Où il serait à nouveau possible de gravir les marches de l'échelle sociale, où le reste de notre vie ne se définit pas à vingt ans ou moins,
où l'échec est possible, car le rebond est possible.
Où une plus grande fluidité régnerait dans la vie personnelle et professionnelle, mais aussi dans les règles et les formules administratives.
Où une fiscalité entièrement réformée serait plus simple, plus lisible, plus progressive, plus redistributive et surtout plus juste.
Où le respect de l'environnement pour les générations actuelles et futures,
et la transformation de notre organisation pour répondre à cet objectif, serait une priorité.
Une France qui déprime moins, plus consciente de ses atouts, et plus entreprenante sur le plan industriel.
Une France qui peut faire, être, davantage ou de meilleure qualité, tout en maîtrisant ses comptes.
Une France plus accueillante et en mesure de percevoir tous les bénéfices de l'immigration.
Une France active dans la reconstruction d'une Europe plus coopérative, plus soudée, plus humaniste et humanisée,
moins obnubilée par un libéralisme à tous crins, et plus fédérale.
Ces objectifs généraux, quelque peu nébuleux, sont poursuivis au travers de nombreuses idées et propositions de réformes.
Pour une entrée en matière plus douce, et pour vous faire une idée plus précise de la France métamorphosé à laquelle j'aspire,
je vous conseille de commencer par lire la page des
histoires de vie.
Si vous n'avez pas peur d'aller directement dans le « dur »,
ou que vous souhaitez aller plus loin après la lecture des histoires de vie, alors je vous conseille de consulter la
page des idées
qui liste en détails tous les éléments concrets.
Pour les plus impatients, en voici un aperçu ultra synthétique:
Cette liste est très simplifiée et je vous invite à consulter la page dédiée à toutes mes idées pour avoir une vue mieux définie et plus nuancée. Pour ce faire, cliquez sur le bouton représentant une barre de bateau tout en bas à droite de la page. Il ouvre le menu de navigation entre les différentes pages.
Par ailleurs, puisque ce site Internet est composé d'une seule et unique page dont le contenu est mis à jour en fonction de vos actions et de vos choix,
les boutons « page précédente » et « page suivante » de votre navigateur ne fonctionnent pas,
et je n'ai pas pris la peine de chercher une solution astucieuse à ce problème.
Lorsqu'une telle action de navigation dans l'historique est possible alors
la flèche correspondante en bas à gauche de la page s'active (devient de couleur blanche).
Le numéro indiqué en son sein correspond à la profondeur de l'historique disponible.
Certaines pages affichent dans la barre de menu en bas de fenêtre l'image d'un engrenage contenant trois traits en son centre. Elle s'affiche à la gauche de l'image représentant une barre de bateau. Un clic sur celle-ci permet d'ouvrir une fenêtre de configuration de la page en cours de lecture. Quelques pages proposent des paramètres pour filtrer leur contenu qui sont accessibles au moyen de cette fenêtre de configuration.
Merci d'avoir tenu bon jusqu'ici!
S'il vous reste des forces, ou que votre curiosité est piquée, je vous invite à consulter les autres pages,
en suivant les indications données dans les trois paragraphes précédents.
Une dernière note d'ordre technique. Ce site n'est pas optimisé pour le navigateur Internet Explorer. Je vous conseille d'utiliser un autre navigateur, si vous en avez la possibilité, pour profiter pleinement du site. Pour plus de détails sur le sujet veuillez consulter la page intitulée «À propos...».
Comment vous transmettre mon projet, ma vision d'une France plus agréable à vivre, d'une France plus dynamique?
Telle est l'une de mes problématiques principales.
J'ai commencé par lister et par développer mes idées
dans cette page,
tout d'abord pour clarifier mes propres pensées,
mais surtout pour que vous soyez en mesure de peindre dans votre esprit la France métamorphosée, touche par touche, idée par idée.
Cette approche me semble toutefois un peu « sèche ».
De plus, des idées peuvent être interprétées de différentes manières, en fonction de nos filtres personnels.
L'image de la France à laquelle vous aboutissez suite à la lecture de mes idées n'est pas nécessairement celle que j'ai en tête.
Enfin, je travaille sur mes idées depuis des mois, et au fil du temps une grande quantité d'information s'est accumulée.
La lecture complète des idées listées sur ce site demande plusieurs heures, un temps que vous n'êtes peut-être pas prêt, ou en mesure, d'y consacrer.
Une solution est alors de vous limiter à la lecture des résumés de chaque idée.
Cependant, et malgré mes efforts pour y faire figurer l'essentiel, ils sont très dépouillés;
l'objectif était de limiter autant que possible leur longueur.
Une lecture des seuls résumés ne permet donc pas, à mon avis, de se faire une idée suffisamment précise.
Il existe une logique, je crois, régissant l'ensemble de mes idées, une ligne directrice, une vision à atteindre.
Je peux voir cette France rêvée dans ma tête, je peux voir les nouveaux flux et les nouveaux parcours.
Dès lors, le plus simple ne serait-il pas que je vous présente, que je vous décrive, ces représentations mentales,
le but à atteindre, ma ligne directrice?
Cette solution présente l'avantage de vous proposer une grille de lecture de mes idées,
pour que vous soyez en mesure de les interpréter selon l'objectif que je poursuis, pour réduire les malentendus.
Vous n'êtes bien sûr pas obligés d'adhérer à cette grille, vous pouvez préférer et conserver la vôtre.
Mais ce référentiel explicité permettrait de mieux nous comprendre.
Un autre avantage est que cette présentation est probablement plus abordable et plus parlante.
Elle est une bonne introduction avant d'aller plus loin.
Je vous propose donc une histoire de vie, ou plutôt des histoires de vie, d'un « vous » virtuel,
dans la France métamorphosée que je vous propose.
Il faut garder à l'esprit que la mise en œuvre des réformes demande du temps,
les effets de quelques-unes d'entre elles nécessitent une décennie pour s'exprimer pleinement, voire plus.
Nous balayerons la vie de ce personnage virtuel, de cet avatar, de sa naissance jusqu'à sa mort,
et le long de différentes branches ou séquences de vie.
La vie d'une personne peut prendre une infinité de tournures, de branches, je ne cherche pas à être exhaustif.
Je traiterai de bifurcations relativement communes et en rapport avec les réformes que je propose.
Toutes mes idées, et leur influence sur la vie du protagoniste, ne sont pas présentes dans ces histoires.
Je ne souhaite pas surcharger ou compliquer inutilement cette présentation.
La très grande majorité des idées en relation avec la vie de tous les jours est néanmoins présente à l'appel.
Vous devez voir cette page comme une peinture générale, comme une introduction.
Seule la
page des idées
vous permet de vous forger une image complète et détaillée.
Le texte est parsemé de liens directs vers les idées mises en jeu dans ces histoires de vie.
Ainsi, si un point pique votre curiosité, vous êtes en mesure d'aller voir le détail de l'idée en question.
Mais trêve de préliminaires, il est temps pour moi de vous raconter des histoires de vie.
!!! Enfance - Scolarité !!!
Il était une fois vous, votre naissance, en France métamorphosée.
Vos parents profitent du congé parental partagé, selon leurs contraintes et leurs envies,
pour s'occuper de vous lors de vos premières semaines,
ou lors d'évènements majeurs de votre vie plus tard s'ils n'ont pas utilisé tous leurs jours de congé parental @idea{52000}.
Si le dividende universel est institué @idea{8500} (plus facile à mettre en place si la zone euro est réformée @idea{8300})
alors un compte bloqué à votre nom est ouvert pour recevoir les versements mensuels.
Ce compte vous fournira un capital de départ à votre majorité, identique par classe d'âge et quelle que soit votre classe sociale.
À partir de votre entrée dans l'adolescence vous disposerez d'un accès limité au compte pour en retirer votre argent de poche.
Vous entrez à l'école @idea{10000}.
Une école obligatoire de 3 à 18 ans.
Le limite d'âge basse pourrait être abaissée à 2 ans pour tenter de réduire les différences sociales et pour résoudre les problèmes de garde des enfants.
Les priorités de l'école maternelle sont l'aide au développement, la détection et la correction d'éventuelles premières difficultés et l'apprentissage du langage.
Vous apprenez la langue française bien entendu, mais également au moins trois langues vivantes.
Il faut profiter des très fortes capacités d'apprentissage à cet âge.
Vous êtes un citoyen européen et une maîtrise de plusieurs langues étrangères devrait être un véritable atout, ainsi qu'un enrichissement personnel.
Des langues non européennes peuvent bien sûr vous être proposées.
Vous pourriez apprendre la langue des signes, dont l'apprentissage est probablement très ludique pour les enfants.
Elle pourrait faire partie des trois langues apprises, ou bien en être une quatrième.
Le matin pourrait être consacré à du travail en classe dans la langue vivante étudiée,
de préférence avec un professeur dont elle est la langue maternelle.
Deux enseignants pourraient être présents en classe, l'un prioritairement pour l'apprentissage de la langue étrangère, l'autre serait l'enseignant régulier.
La langue de Molière serait utilisée l'après-midi, car elle est toujours la priorité.
Nous devons tenter de combler les différences sociales dans la maîtrise de la langue française.
Plus tard, lorsque vous aurez appris à lire et à écrire en français, vous apprendrez à lire et à écrire ces langues étrangères.
Et régulièrement, au cours de votre scolarité, vous suivrez des séquences d'entretien de ces compétences linguistiques.
J'ai utilisé beaucoup de conditionnel dans les phrases précédentes car l'organisation des enseignements serait du ressort des écoles
(des directeurs et de l'équipe pédagogique), plus du ministère ni du rectorat.
Nous laissons les personnes au plus près du terrain, et dont enseigner est le métier,
trouver les modes de fonctionnement les plus adaptés aux élèves.
Les directeurs d'école reçoivent des financements proportionnels au nombre d'élèves dans l'établissement,
mais modulés en fonction des difficultés mesurées des enfants accueillis, et peut-être en fonction de l'implantation géographique.
Ils sont également en charge du recrutement des professeurs.
Ils les choisissent en fonction des objectifs pédagogique définis et de leur budget.
Vous travaillez moins d'heures par jour, mais plus de jours par an, pour limiter votre fatigue,
et pour vous laisser du temps pour d'autres activités.
Ce mode de fonctionnement s'applique aux écoles maternelles, comme aux collèges et aux lycées.
À partir du CE1 vous passez des tests sur les connaissances de base au début de chaque nouvelle année scolaire.
Leur objectif n'est pas de vous sélectionner, de vous trier, mais de détecter au plus tôt vos difficultés pour tenter d'y remédier.
Ils permettent d'adapter le projet pédagogique et de mettre en place un parcours individualisé si nécessaire, répondant à vos besoins.
Vos difficultés dans les savoirs de base sont ainsi détectées quel que soit votre âge,
et il est possible d'y remédier tout au long de votre scolarité, jusqu'à votre majorité.
Ces tests sont par ailleurs utilisés pour créer des indicateurs statistiques
dont le ministère de l'Éducation nationale a grand besoin pour conduire efficacement sa politique.
Les résultats permettent également de moduler les financements alloués aux établissements en fonction des difficultés des élèves accueillis.
Plus un établissement scolaire est en charge d'élèves en difficulté, plus son budget est élevé.
Vous passez des tests plus exhaustifs à des intervalles plus longs, tous les trois ou quatre ans,
pour faire un état des lieux plus détaillé, et pour adapter le projet pédagogique et votre suivi si nécessaire.
Les notes ne sont plus obligatoires et le Brevet des collèges ainsi que le Baccalauréat ont été supprimés.
Nous ne trions pas les élèves, nous essayons de leur apporter le plus possible.
Un des objectifs principaux de l'école est de former les citoyens les plus éclairés.
Vous apprenez donc de bonnes doses d'histoire (française et européenne), de géographie,
d'éducation civique sur les institutions (françaises et européennes), d'économie, et d'autres matières à définir.
Vous apprenez à travailler en équipe, à trier le vrai du faux sur Internet, à comprendre et à exposer des idées, les gestes de premier secours, et ainsi de suite.
Vous apprenez le code de la route et vous passez l'examen à l'école.
Idéalement, vous pouvez également y passer votre permis de conduire.
Le raccourcissement des journées de cours vous permet d'envisager des activités extrascolaires si vous le souhaitez.
Tous les collèges et lycées techniques sont fermés ou deviennent des établissements généralistes.
L'acquisition de compétences professionnelles relève de l'université.
Les établissements qui possèdent des équipements techniques pourraient les utiliser en proposant des activités extrascolaires.
Si le dividende universel existe @idea{8500} alors vous êtes en mesure de retirer de l'argent de poche de votre compte bloqué à partir de votre entrée dans l'adolescence.
!!! Majorité - Service civil - Université !!!
Vous avez 18 ans, félicitations!
Vous quittez le doux monde de l'enfance, mais de nouvelles portes s'ouvrent à vous.
Si vous êtes engagé politiquement, que vous en avez marre de « ces gros nuls qui nous dirigent »,
peut-être pourriez-vous envisager de devenir député.
Pour ce faire, il vous suffit de vous déclarer candidat auprès de votre mairie et peut-être serez-vous sélectionné lors du prochain tirage au sort @idea{18000}.
Si le dividende universel est mis en place @idea{8500}
alors le compte bloqué ouvert à votre naissance, ou lors de votre nationalisation, se débloque.
Vous avez accès à un capital de départ pour votre nouvelle vie d'adulte.
Ensuite, le RSA (à 650 €/mois) vous est versé automatiquement par Pôle emploi, jusqu'à ce que vous trouviez du travail ou jusqu'à ce que vous preniez votre retraite @idea{8000}.
Son versement n'est pas interrompu lors de vos études ou lors du service civil.
Vous devez payer le nouvel impôt sur le revenu @idea{1000}, même sur ce revenu de base, plus personne n'en est exempté.
Votre taux d'imposition est néanmoins faible, de l'ordre de 2 %.
Si vous ne savez pas encore trop quelle voie professionnelle choisir, ou si vous souhaitez essayer des choses nouvelles, de voyager en Europe ou dans le monde,
pourquoi ne pas vous orienter vers le service civil @idea{13000}?
Il vous est même peut-être possible de le faire en parallèle à vos études ou à un travail, si la mission le permet.
Si vous ne le faites pas avant vos études, ou qu'il vous reste du temps sur votre compte temps service civil,
alors vous pouvez partir en mission plus tard, par exemple pour mûrir un projet de reconversion professionnelle, ou pour un enrichissement personnel.
Les missions du service civil ne sont pas rémunérées, le RSA, votre indemnité chômage,
votre salaire d'un travail à temps partiel, ou votre pension de retraite, est votre source de revenu.
L'État participe néanmoins aux frais de voyage s'il y en a.
Vient le temps de la formation professionnelle, à l'université.
Les grandes écoles et les classes préparatoires ont été fermées,
l'université est l'unique lieu de la formation professionnelle @idea{11000}.
Vous êtes en formation initiale, vous choisissez un diplôme... Ou pas!
L'enseignement universitaire est découpé en unités d'enseignement.
Elles correspondent à une série de cours et elles sont validées par un diplôme.
Une unité d'enseignement peut dépendre d'autres, dans ce cas, pour que vous puissiez y participer,
il vous faut avoir validé les unités pré-requises.
Un niveau de diplôme (licence, master, doctorat) correspond à un nombre d'unités validées.
Si vous faites le choix d'un diplôme clef en main, alors il a un intitulé et une liste préétablie d'unités d'enseignement à valider.
Vous pouvez toutefois choisir de vous construire un parcours original, à la carte,
selon vos goûts et votre envie de vous différencier de vos futurs concurrents sur le marché du travail.
Vous pourriez être amené à retourner à l'université, même après la fin de vos études.
En effet, puisqu'elle est le lieu unique de la formation professionnelle,
elle est le lieu de la formation continue, de la reconversion professionnelle et de la validation des acquis de l'expérience.
En formation, ou en reconversion, vous suivez puis validez les unités d'enseignement correspondantes à votre projet professionnel.
En validation des acquis, vous passez simplement les examens de validation de l'unité ou des unités, vous n'avez pas besoin d'assister aux cours.
À force de valider de plus en plus d'unités au cours de votre vie, votre niveau de diplôme peut franchir le seuil du diplôme supérieur.
Les universités sont des campus, c'est-à-dire qu'elles comprennent les laboratoires de recherche,
mais aussi et surtout des logements étudiants en nombre suffisant pour reçevoir tous les étudiants inscrits.
Les frais d'inscription sont minimes, entre 0 et 50 €, et les loyers des logements universitaires sont faibles, de l'ordre de 100 €/mois au maximum.
Le coût des études est donc très faible.
D'autant plus faible que vous touchez le RSA, ou votre allocation chômage si vous êtes sans emploi,
ou que les frais sont payés par votre employeur si ce dernier vous y a envoyé en formation.
Les universités proposent également des cours dans les savoirs de base, comme l'école,
pour les personnes passées au travers du filet ou pour les étrangers de passage par l'université.
Vous pouvez réaliser vos études en alternance, ou en parallèle avec un travail.
Puisque le système universitaire est basé sur les unités d'enseignement alors vous pouvez obtenir votre licence en quatre ans au lieu de trois,
ou votre master en sept ans au lieu de cinq, si vous le souhaitez.
Les universités sont ouvertes le soir et les week-ends pour mieux vous accommoder.
!!! Entrée dans la vie active !!!
C'est la fin de vos études, ou vous souhaitez travailler en parallèle de votre service civil ou de vos études.
Supposons que vous souhaitiez créer votre entreprise, après tout près de la moitié des Français en rêvent.
Franchir le pas aussi rapidement est encore plus simple si
vous êtes en mesure de vous appuyer sur le capital accumulé grâce au dividende universel @idea{8500}.
Mais, même dans le cas contraire, les administrations publiques sont là pour vous aider dans cette aventure.
Si vous étiez précédemment à l'université j'espère que vous avez suivi quelques cours utiles dans le domaine.
Dans tous les cas, votre interlocuteur privilégié avec l'administration est Pôle entreprises @idea{16500}.
Vous y trouverez l'aide nécessaire pour vous aider dans vos démarches, et pour partir sur les meilleures bases.
Pôle entreprises peut vous aider à monter un dossier de financement ou d'aide auprès de Bpifrance.
Ce dernier est en mesure vous apporter un financement total ou partiel, au démarrage ou pour surmonter une mauvaise passe,
et avec pour objectif d'augmenter les chances de survie de votre entreprise sur le long terme @idea{16700}.
Plus une entreprise a d'employés à sa création, plus ses chances de survie sont élevées.
La suppression des toutes les charges sociales patronales allège fortement le poids des embauches @idea{2000},
vous êtes ainsi en mesure de jeter de nombreuses forces dans la bataille dès le départ.
Vous n'avez pratiquement aucun intérêt à employer des travailleurs détachés, sauf s'il vous est impossible de trouver les compétences en France,
ou à employer des salariés non déclarés, puisque vous ne payez plus de charges sociales.
Le poids de l'impôt sur les sociétés a également été revu à la baisse, il est de l'ordre de 20 à 22 % @idea{4000}.
De nombreuses, si ce n'est la totalité, des niches fiscales ont été supprimées.
Le cadre fiscal est beaucoup plus simple et moins coûteux en temps et en coûts de gestion.
La TVA a peut-être été supprimée @idea{6000}, auquel cas vous n'avez plus de démarches à effectuer pour la récupérer; des démarches et des tracas en moins.
Si elle existe toujours alors elle est au taux unique de 15 %; plus de casse-tête quant au taux à appliquer.
Si l'État a consenti ces réductions de charges, d'impôts et de taxes, s'il a procédé à ces simplifications,
c'est principalement pour vous inciter à embaucher, à investir et à mener de la recherche et développement.
Toutes des actions bénéfiques pour la France et l'Europe certes, mais également pour votre entreprise.
Les seuils sociaux ont été réformés pour que les salariés des entreprises de toute taille, et donc les vôtres, puissent profiter des mêmes services @idea{40500}.
Les nouvelles règles vous permettent également de recruter sans faire attention à des franchissements de seuils, il n'y a plus de seuils,
la croissance des effectifs peut être linéaire.
Un seul type contrat de travail existe, le contrat unique, un CDI @idea{5000}.
Grâce à lui, il vous est plus simple d'embaucher et de licencier.
Cette souplesse est tout de même assortie de quelques obligations.
En premier lieu, tout licenciement, sauf pour faute grave, vous oblige à verser des indemnités de licenciement à votre ex-employé.
Elles sont égales à 10 % des salaires versés si le contrat a duré moins de 24 mois,
le montant des indemnités croît moins rapidement passé cette durée.
Ensuite, vous devez payer une contribution au reclassement à l'État ou à Pôle emploi.
Vous n'êtes plus tenu de chercher à reclasser votre ancien employé,
Pôle emploi le fera pour vous, mais vous devez y contribuer financièrement.
Je n'ai pas de chiffres précis à donner ici, sachez cependant que cette contribution est modulée en fonction du taux de chômage.
Ainsi, un licenciement en période de chômage élevé vous coûtera plus cher, car le reclassement sera plus compliqué.
Inversement, en cas de chômage bas, votre contribution sera réduite.
Puisque licencier un employé vous coûte de l'argent, et que l'université est peu chère,
ne serait-il pas plus intelligent d'envoyer votre employé en formation?
Il vous en coûtera uniquement son salaire actuel,
ainsi que les frais de logement sur le campus si besoin (eux aussi peu élevés), le temps de la formation.
Vous obtiendriez au final un employé qui connaît déjà l'entreprise,
apte à assumer promptement de nouvelles fonctions pour lesquelles vous avez un besoin.
Si vous avez du mal à recruter, faute de bras ou de têtes disponibles,
toutes ces aides pour les entreprises facilitent l'embauche après tout,
alors rassurez-vous, nous accueillons de nombreux étrangers pour vous, pour nous, prêter main forte @idea{28000}.
Malheureusement, et malgré tous vos efforts, votre entreprise met la clef sous la porte. Cela arrive.
L'État est là pour vous aider à vous relever et à repartir de plus belle.
Cette aide se traduit en premier lieu par le versement d'une allocation chômage, pour peu que vous vous soyez versé un salaire.
Depuis que la protection sociale ne repose plus du tout sur le travail @idea{2000,3000},
vous avez droit à une protection sociale complète dès lors que vous payez des impôts.
Et puisque tout le monde paye des impôts @idea{1000} alors tout le monde, et donc vous entrepreneur malchanceux, a droit à l'ensemble des protections sociales.
Vous êtes au chômage.
C'est peut-être l'occasion de réévaluer vos objectifs.
Le passage du temps n'est toutefois pas sans effets.
Pour lutter contre le décrochage brutal de votre compensation chômage en fin de droits, celle-ci est devenue décroissante au cours du temps @idea{16000}.
Vos droits se rechargent en trois mois et ils sont consommés en 24 mois environ, une durée indexée sur le taux de chômage (les chiffres sont donnés à titre indicatif).
Ainsi, la durée d'indemnisation est de 24 mois si le taux de chômage est de 8 % et elle augmente d'un mois par point de chômage supplémentaire,
et elle baisse symétriquement d'un mois par point de chômage en moins (ici encore les chiffres sont donnés à titre illustratif).
Plus le chômage est haut, plus la durée d'indemnisation est longue, et inversement.
En fin de droits, vous retombez au RSA à 650 €/mois.
Il vous est donc déconseillé de vous tourner les pouces au cas où vous auriez été tenté d'emprunter cette voie.
La baisse mensuelle de l'indemnité versée est toutefois plutôt lente,
et d'autant plus lente que votre revenu initial était bas et que le taux de chômage est élevé.
Cette baisse est toutefois suspendue lorsque vous êtes en formation.
Vous pourriez donc retourner à l'université pour de la formation professionnelle et pour vous donner ainsi plus de chances de trouver un emploi.
Ce pourrait également être l'occasion de vous reconvertir.
À votre retour de formation, la décroissance des indemnités chômage reprend depuis leur niveau actuel, aucun rattrapage n'est effectué.
La baisse des indemnités n'est pas interrompue si vous choisissez de partir en service civil lors de votre période de chômage.
En attendant de trouver un emploi pérenne, ou alors parce que c'est votre choix,
vous décidez de travailler pour une entreprise du WEB,
une de celles où vous êtes en emploi précaire, où vous êtes « ubérisé ».
Vos heures de travail viennent recharger vos droits, chaque heure compte.
Chaque heure fait remonter votre niveau d'indemnisation et rallonge la durée de vos droits.
Souvenez-vous que vos droits se rechargent plus vite qu'ils ne se vident.
Toutefois, si vous dépassez un certain seuil d'heures, par exemple un mi-temps,
alors vous sortez du dispositif chômage (seuil donné à titre indicatif).
Vous pouvez aussi effectuer quelques heures d'aide à la personne, pour du baby-sitting, du jardinage ou du ménage par exemple.
Ici encore, chaque heure compte pour votre assurance chômage.
La relation entre le particulier employeur et vous, ainsi que la gestion des démarches administratives,
sont simplifiées par la carte employeur/employé dont vous êtes tous deux dotés @idea{47000}.
Cette carte pourrait d'ailleurs vous être utile pour votre relation avec l'entreprise Internet évoquée quelques lignes plus haut.
Comme elle a pu simplifier vos relations avec vos employés du temps où vous étiez chef d'entreprise.
Vous trouvez un emploi, félicitations!
Vous signez un contrat de travail unique @idea{5000} et
la carte employeur/employé accélère et simplifie les démarches administratives @idea{47000}.
Si vous êtes embauché au SMIC, sachez qu'il est à un peu plus de 1700 € brut par mois suite à une augmentation de 10 % en 2018 et de 5 % en 2019.
À la lecture de votre fiche de paie vous constatez que seul le nouvel impôt sur le revenu (IR) @idea{1000} est retranché de votre salaire brut,
vous ne payez aucune charge sociale @idea{3000}.
Le nouvel impôt sur le revenu est fortement progressif.
Si votre salaire est proche du SMIC alors votre salaire net est notablement supérieur à celui qu'il aurait été avant la réforme.
Votre taux d'imposition sur votre salaire brut, votre impôt sur le revenu, est de l'ordre de 13 %,
alors que les anciennes charges sociales salariales étaient de 23 % pour tout le monde, quel que soit votre salaire.
À présent, votre taux d'imposition sur le revenu, et donc votre salaire net, évolue en fonction du montant de votre salaire brut.
Vos salaires ne sont pas les seuls à fixer votre taux d'imposition, il tient compte de tous vos revenus.
Votre impôt sur le revenu est individualisé, il ne peut plus être commun à votre couple par exemple.
L'État ne s'intéresse plus à votre situation de couple ou familiale.
La suppression des charges sociales patronales @idea{2000} introduit une continuité et
une linéarité de la masse salariale en fonction de l'évolution des salaires bruts versés.
Auparavant, lorsque les charges sociales patronales existaient,
elles étaient réduites sur les bas salaires, mais d'autant moins qu'ils s'éloignaient du SMIC.
Il pouvait ainsi se créer un seuil salarial à partir duquel augmenter un salarié coûtait beaucoup plus cher à l'employeur.
Ce n'est plus les cas.
Vous devriez pouvoir en attendre des évolutions de carrière et des augmentations dans le futur.
Votre travail ne vous plaît plus, ou bien vous souhaitez retenter une aventure entrepreneuriale,
vous avez la possibilité de démissionner, et de toucher l'assurance chômage puisque celle-ci n'est plus financée par le travail mais par les impôts.
Ce pourrait être l'occasion de libérer la place pour une personne plus intéressée par votre poste.
Et votre employeur est ainsi mieux assuré d'avoir des employés intéressés et motivés par leur travail.
À nouveau au chômage, vous repartez pour un cycle, avec de nouvelles possibilités.
Si vous souhaitez créer une nouvelle entreprise alors Pôle entreprises et Bpifrance sont toujours là pour vous y aider.
Les chances de réussite croissent avec le nombre de tentatives.
Vous avez plus d'expérience à présent.
!!! Vie à la maison !!!
La première chose à faire est probablement de trouver un logement.
Au début de votre vie d'adulte, vous pourrez trouver refuge dans un logement universitaire, sur le campus @idea{11000}.
Ensuite, une fois pleinement entré dans la vie active, la location paraît être la voie tout indiquée.
Les aides au logement (APL et compagnie) n'existent plus.
Leur principal effet était une inflation des loyers.
Toutefois, le RSA a été relevé à 650 €/mois @idea{8000}, et le SMIC est à plus de 1700 € brut par mois,
avec un montant net augmenté.
Ce n'est cependant pas forcément suffisant pour louer votre appartement, surtout dans la cas du RSA.
Aussi, l'État a-t-il entrepris un très grand effort d'investissement dans la construction de logements @idea{15000}.
Il y investit 20 Md€/an, auxquels s'ajoutent 10 Md€/an pour construire les campus universitaires et les logements qui en font partie.
La construction de ces derniers libère des appartements (probablement petits) pour le reste de la population.
L'État y ajoute encore 10 Md€/an de constructions nouvelles
pour faire face au besoin de logements lié à la politique d'accueil des immigrés @idea{28000}.
Cette politique forte de construction permet de proposer des centaines de milliers de nouveaux logements chaque année.
Des logements à prix modéré ou bas, de grande qualité environnementale, économes en énergie et donc aux charges faibles.
C'est une politique de pression sur les prix par l'offre, une offre finement contrôlée par l'État et des collectivités locales en fonction des besoins.
Vous devriez pouvoir trouver un logement à votre goût et compatible avec votre budget.
Même en cas de coup dur, vous ne risquez pas de finir à la rue @idea{27500}.
Pour vous rendre au travail, ou en vacances, plus besoin de voiture, surtout si vous habitez en ville;
tous les transports en commun sont gratuits @idea{21000}.
Cette mesure vise à vous décourager de voyager en voiture lorsque l'offre de transports en commun est solide.
La fiscalité croissante sur les carburants, et sur l'énergie en général,
exerce une pression supplémentaire dans la direction de l'abandon de la voiture @idea{23000}.
Des autoroutes ont été transformées en voies ferrées pour améliorer rapidement l'offre de transport des passagers,
comme des marchandises @idea{19000}.
Si l'offre de transports en commun n'est pas suffisante, et que vous devez effectuer tout ou partie de vos trajets en voiture,
alors vous êtes fortement incité à rouler au gaz naturel (GNV ⇔ gaz de ville) @idea{20000}.
Le gaz est moins polluant et sa fiscalité augmente donc moins rapidement que celle sur l'essence ou le gazole, année après année.
Toutes les voitures à combustion neuves roulent au gaz depuis 2022 et
toutes les stations essence ont été équipées de pompes adaptées avant cette date.
Pour les voitures les plus anciennes, des kits de conversion au gaz, pour les moteurs à essence comme diesels, existent sur le marché.
Vous pouvez également faire le plein à la maison si vous êtes relié au gaz de ville, au moyen d'un compresseur spécial.
Cette conversion au gaz s'applique en fait à tous les véhicules thermiques, aux camions en particulier.
Le gaz naturel provient de plus en plus de la méthanisation des déchets ménagers et agricoles @idea{23500},
en remplacement des ressources fossiles.
Des bornes de recharge électriques sont installées en nombre et partout en France @idea{19000}.
Quelques stations essence sont équipées de pompes à hydrogène si nous sommes en mesure de produire ce gaz proprement
(par électrolyse probablement, mais pas à partir de ressources fossiles).
Vous vous mettez en couple et faites des enfants.
Vous pouvez profiter, comme vos parents à leur époque, du congé parental partagé @idea{52000}.
Si le dividende universel existe alors un compte bloqué est créé pour chaque enfant né ou adopté
afin de lui assurer un avenir financier minimal @idea{8500}.
Vous n'avez pas besoin de mutuelle santé pour vous ou vos enfants,
la Sécurité sociale rembourse très bien la majorité des soins, avec un reste à charge faible @idea{35500}.
En particulier, les lunettes, les soins dentaires et les médicaments sont très bien remboursés.
Il est facile de trouver un médecin depuis la suppression des numerus clausus @idea{48000},
et la consultation est gratuite @idea{35500}.
Si vous fumez, ou buvez plus que de raison, et que vous souhaitez arrêter,
alors des professionnels sont là pour vous y aider.
Les produits d'aide au sevrage, comme l'intervention des professionnels, sont gratuits @idea{45000}.
Puisque l'impôt sur le revenu est individualisé @idea{1000}, la part fiscale n'existe plus,
vous n'avez plus de réduction d'impôt en fonction de la composition de votre famille.
En revanche, les allocations familiales existent toujours, et elles vous sont versées dès le premier enfant,
jusqu'à sa majorité @idea{15700}.
Le montant des allocations varie en fonction de l'âge de l'enfant,
et n'est pas modulé en fonction de vos revenus (ce dernier point n'est pas garanti).
La prime de rentrée scolaire et la prime de Noël (que tout le monde ne fête pas d'ailleurs) sont supprimées,
les allocations familiales se veulent « tout compris ».
Pour développer votre culture personnelle, ou celle de vos enfants,
vous pouvez visiter gratuitement tous les musés et tous les établissements publics de la culture,
à tout le moins ceux financés par l'État @idea{38000}.
Les évènements culturels sont néanmoins en général plutôt du ressort des collectivités locales.
La famille s'agrandit, et le temps passe, peut-être souhaitez-vous devenir propriétaire.
Vos capacités d'achat devraient être meilleures que par le passé. Les prix de l'immobilier se sont stabilisés, ou mieux,
ont baissés, si la politique de baisse des prix a fonctionné @idea{15500}.
La durée maximale possible de votre emprunt est plus courte qu'autorisé auparavant, c'est un élément de la baisse des prix.
L'achat de ce logement met automatiquement à jour votre imposition directe, en particulier votre impôt sur le capital (IC) @idea{1000}.
Le prix d'achat est utilisé pour déterminer sa valeur fiscale.
Vous ne payerez pas d'impôts locaux sur ce bien, il n'y a plus d'impôts locaux spécifiques @idea{9000}.
L'État prélève les besoins financiers des collectivités locales au moyen des mêmes impôts directs que ceux utilisés pour son propre financement.
Cela se traduit par une augmentation de vos taux d'imposition d'une part locale, dont la valeur dépend de votre lieu de résidence,
et de la localisation de vos résidences secondaires si vous en possédez.
Chaque année, vous recevez un récapitulatif des impôts que vous avez payés l'année précédente,
avec la répartition entre l'État, la Sécurité sociale, la caisse unique de retraite @idea{14000},
et les différentes collectivités locales auxquelles vous êtes affilié.
Avec une indication des évolutions au cours des dernières années.
Vous êtes ainsi en mesure de suivre, au moins une fois par an, les trajectoires budgétaires des différents acteurs.
Des données plus précises et plus régulièrement mises à jour sont disponibles sur Internet.
Comme je l'ai déjà signalé, le prix de toutes les énergies augmenterait régulièrement,
selon une courbe programmée à l'avance, sur plusieurs années.
L'objectif est d'inciter tous les acteurs, entreprises comme particuliers, à réaliser de fortes économies d'énergies.
Car la meilleure énergie est celle non consommée.
Pour vous aider dans cette tâche, l'État à mis en œuvre un vaste plan d'aide à la rénovation énergétique des bâtiments,
financé à hauteur de 20 Md€ par an @idea{22000}.
Un agent public vient visiter votre logement, ou votre entreprise, sur rendez-vous, et réalise un diagnostic des lieux.
Il estime ensuite les améliorations possibles, en fonction des dernières technologies et techniques connues,
classées par ordre d'efficacité, et avec une estimation des coûts de chaque opération.
Si vous décidez de réaliser des travaux d'amélioration énergétique alors l'État prend en charge tout ou partie de ces travaux,
en fonction de vos ressources financières.
Si vous faites partie des ménages les plus pauvres alors l'État prendrait en charge la totalité des travaux jugés indispensables et les plus efficaces;
si les devis des artisans sont dans les clous.
Si vous êtes financièrement plus aisé alors seule une partie des travaux serait prise en charge par l'État.
Vous auriez cependant probablement droit au prêt écologique à taux zéro (éco-PTZ).
Une seconde visite a lieu après l'achèvement des travaux pour en vérifier la conformité avec le projet initial.
Ces visites auraient lieu tous les dix ans, ou plus fréquemment si possible.
Elles sont également l'occasion de réévaluer la valeur de votre bien immobilier pour mettre à jour votre imposition sur le capital (IC).
L'énergie électrique que vous consommez est très largement renouvelable @idea{20500}.
Les centrales nucléaires classiques ont été arrêtées.
En revanche, des centrales nucléaires à neutrons rapides pourraient exister
dans le seul but de traiter les déchets nucléaires dont nous ne savons que faire
(si cette technologie est effectivement capable d'alléger le fardeau que sont les déchets nucléaires).
Leur coût est très certainement important car l'objectif premier est la sécurité, pas la rentabilité, ni la production électrique.
Idéalement, la TVA a été supprimée, ce qui a provoqué une baisse des prix @idea{6000}.
Sauf sur les carburants, l'énergie, le tabac, etc.
Bref, à l'exception de tous les produits soumis à une taxation écologique ou en relation avec la santé publique.
Cette suppression est justifiée par le fait que la TVA pèse plus lourd dans le budget des ménages les plus pauvres que dans celui des plus aisés;
elle n'est pas progressive.
Elle est de surcroît de plus en plus fraudée et elle complique la vie des entrepreneurs.
Si la TVA n'a pu être supprimée alors un taux unique de 15 % est appliqué, le taux le plus bas autorisé par l'Union européenne.
Les différents taux ont été supprimés pour une plus grande simplicité, pour limiter la fraude,
et pour éviter la prolifération des demandes catégorielles d'un taux de TVA réduit.
Vous profitez d'une nourriture de qualité si vous achetez français;
notre production est constituée d'une majorité de produits biologiques à prix modéré grâce à l'augmentation des volumes produits @idea{23500}.
La forte baisse de l'utilisation des pesticides et des engrais réduit les risques pour la santé et a amélioré la qualité de l'eau @idea{23000}.
Une nouvelle organisation de la production agricole, selon de nouvelles doctrines, a recréé des emplois dans l'agriculture,
pour les âmes en recherche de contact avec la nature.
Vous pouvez téléphoner partout en France grâce à votre téléphone mobile, et vous connecter à l'Internet haut débit.
Il n'y a plus de zones blanches en France, pour tous les réseaux, grâce à France réseaux @idea{19000}.
Cet investissement public dans les réseaux est un effort important, de 20 Md€ par an.
La France est équipée de réseaux de grande qualité, à prix modéré ou bas, pour tous.
Il existe une seule entreprise nationale des réseaux,
mais les opérateurs mobiles ou les fournisseurs d'accès à Internet sont multiples,
et ils payent une redevance pour utiliser les tuyaux mis en place et entretenus par la puissance publique.
Vous ne payez plus d'abonnement pour profiter des réseaux, vous payez au volume consommé.
Une consommation nulle se traduit par une facture de 0 €.
Vous pouvez profiter d'un accès minimal gratuit à Internet, un accès toujours plus indispensable,
ne serait-ce que pour interagir avec une administration dont la numérisation ne cesse de progresser.
Vous pouvez compter sur une police plus proche des citoyens pour assurer votre sécurité @idea{29400}.
Une police dont vous pensez qu'elle est en mesure de répondre à vos problèmes,
qui traite tout le monde de la même manière, et dont vous n'avez pas peur.
Il n'y a plus de gendarmerie, ni de douane d'ailleurs,
l'ensemble des missions de sécurité intérieure est assuré par la police.
Si vous êtes confronté à la justice alors votre dossier est traité plus rapidement grâce aux moyens décuplés dont elle dispose @idea{28500}.
La médiation est toujours privilégiée pour trouver une solution, si possible.
Vous avez plus facilement accès à l'aide juridictionnelle si vous n'avez pas les moyens de vous payer les services d'un avocat.
Les peines alternatives sont privilégiées à la prison.
Cette orientation permet de réduire la récidive comme le montre les exemples étrangers, et de faire disparaître la surpopulation carcérale.
L'organisation des prisons est revue pour les rendre plus humaines, avec des cellules individuelles.
Les détenus les moins à risque sont hébergés dans des sortes de mobile home où ils peuvent recevoir leur famille et dont ils possèdent la clef.
Les prisonniers continuent de recevoir le RSA lors de leur séjour en prison, d'un montant possiblement réduit,
sur un compte dédié et plafonné, afin qu'ils disposent d'un pécule à la sortie, et pour réduire ainsi les risques de récidive.
Pour vous protéger plus efficacement contre le risque terroriste les agences de renseignement ont été réformées et regroupées @idea{29500}.
Idéalement, il en reste deux, une pour le renseignement intérieur basée sur la police et l'administration pénitentiaire @idea{29400},
l'autre pour le renseignement extérieur et intégrée à l'armée, ou à tout le moins sous la tutelle du ministère de la Défense @idea{29600}.
Une structure organise les échanges entre ces agences, ainsi qu'avec les agences de renseignement européennes et étrangères.
Il existe une meilleure coordination européenne depuis que l'Europe est un peu plus fédérale et que nous disposons d'une armée,
d'une diplomatie et d'une douane européennes @idea{29000}.
!!! Retraite - Succession !!!
Il est temps pour vous de partir en retraite.
Depuis votre entrée dans la vie active vous avez cotisé auprès d'une seule caisse de retraite par répartition, celle de la Sécurité sociale,
que vous ayez travaillé dans le secteur privé ou dans le secteur public, que vous ayez été salarié, artisan ou agriculteur @idea{14000}.
L'âge de départ n'est pas identique pour tout le monde, il dépend de votre espérance de vie estimée.
L'objectif de ce changement est d'offrir une plus grande justice entre les retraités,
et de tenir compte de la pénibilité de votre carrière professionnelle qui, statistiquement, impacte négativement votre espérance de vie.
À partir de votre parcours professionnel et de statistiques d'espérance de vie par métier ou par classe de travailleurs,
l'administration est en mesure d'estimer votre espérance de vie.
Une durée maximale passée en retraite est définie par l'État, elle est de l'ordre de 25 ans (ou un peu moins, chiffre donné à titre indicatif).
Votre âge minimal de départ en retraite est égal à votre espérance de vie estimée moins la durée maximale de retraite.
Par exemple, si votre espérance de vie est estimée à 85 ans, et que la durée maximale de la retraite est fixée à 25 ans,
alors votre âge minimal de départ en retraite est de 60 ans.
Si, dans les faits, vous vivez plus longtemps que l'estimation faite par l'administration, tant mieux pour vous, votre pension n'en est pas affectée.
Si en revanche vous vivez moins longtemps, pas de chance, ce sont des économies pour les finances publiques...
Le montant de votre pension est déterminé par la durée estimée de votre retraite et
par une réserve virtuelle accumulée tout au long de votre carrière professionnelle,
au travers d'un compte notionnel ou d'un système à point (ou d'un autre système aux effets comparables).
La constitution de votre capital retraite virtuel tient compte de l'ensemble de votre carrière.
Ce capital est mis à jour au cours du temps pour compenser au moins les effets de l'inflation.
Lorsque vous prenez votre retraite,
votre pension est simplement calculée en divisant votre capital virtuel restant par votre espérance de vie restante estimée.
Une pension minimale est fixée de façon à ce qu'aucun retraité ne soit sous le seuil de pauvreté.
Cela se traduit par une pension minimale d'au moins 1050 €2018.
Le système de retraite en pensé pour qu'il ne soit jamais déficitaire.
Il utilise un mécanisme de modulation des pensions les plus hautes pour atteindre cet objectif.
Son fonctionnement est simple.
L'État fixe tout d'abord le montant total des pensions qu'il est en mesure de financer sur l'année.
Les pensions de tous les retraités sont ensuite calculées,
plusieurs fois dans l'année pour s'adapter à d'éventuelles variations ou à des erreurs d'estimations des flux de retraités.
Celles inférieures à la retraite minimale sont remontées au niveau de cette retraite minimale.
La somme de toutes les pensions sur l'année est recalculée en tenant compte de ces rehaussements de pension.
Si cette somme est inférieure au montant total de pension budgétisé alors le niveau des pensions est arrêté.
Dans le cas contraire, le spectre des pensions est écrasé par le haut, c'est-à-dire qu'un plafond maximal de pension est institué,
et il est abaissé jusqu'à ce que la somme des pensions rentre dans l'enveloppe budgétaire.
Les retraités aux pensions les plus élevées ont très probablement les moyens d'encaisser ces baisses.
Ils disposent le plus souvent d'un capital, et peut-être d'un revenu de ce capital.
Vous pouvez partir en retraite plus tard que l'âge minimal, ou bien prendre une retraite à temps partiel,
auquel cas le montant mensuel de votre pension sera plus élevé lorsque vous prendrez votre retraite à temps plein.
Vous pouvez également revenir dans la vie active si la vie de retraité ne vous convient pas,
ou à tout le moins basculer en retraite à temps partiel.
Votre capital virtuel reprendra alors sa croissance et vos futures pensions mensuelles seront plus élevées.
Peut-être séjournerez-vous en maison de retraite, par choix ou non. Dans ce cas, vous pourriez profiter d'une place à prix modéré dans l'une des maisons de retraite publiques @idea{14500}.
Si vous tombez gravement malade, et que vous ne supportez plus de vivre, alors vous pourriez envisager de faire appel au droit à mourir selon la méthode légale de votre choix @idea{45700}.
La grande faucheuse est passée, et vous mangez les pissenlits par la racine.
La fiscalité sur les successions a été fortement relevée pour éviter la concentration des richesses,
un phénomène qui tendait à s'accroître, et son fonctionnement a été totalement repensé @idea{1000}.
Cette réforme s'applique également aux donations, mais peut-être avec des taux d'imposition plus bas.
Le principe est de ne plus taxer le donataire, mais le récipiendaire.
Ce dernier est taxé en fonction des sommes déjà reçues d'autres successions ou donations.
Le taux d'imposition croît avec le total des sommes reçues, selon une courbe exponentielle plutôt que linéaire.
Cette page présente mes idées, mon état d'esprit, sur la direction à prendre pour le futur de la France.
Je ne peux raisonnablement pas appeler cette liste un programme et encore moins des promesses.
Premièrement, car des circonstances extérieures pourraient les rendre caduques.
N'importe quel programme est susceptible de devenir inadéquat après un évènement d'importance semblable à la crise économique de 2008 par exemple.
Des évènements de moindre envergure sont également capables d'avoir un impact significatif sur toute programmation.
Ensuite, je me laisse le droit de changer d'avis. Cela m'est déjà arrivé par le passé.
Un revirement ne serait pas nécessairement le résultat d'un changement d'humeur, et certainement pas d'une tactique politique.
Les idées listées ici sont le fruit de mes connaissances actuelles de notre situation.
Je ne dispose pas de toutes les données,
et je ne me suis pas donné la peine de toutes les rechercher, si cela est même possible.
Je me dois néanmoins de vous fournir, vous électeur, un minimum de matière pour être en mesure de faire le choix le mieux informé.
Aussi, bien que je ne m'engage pas à réaliser mordicus toutes les mesures exposées dans cette page,
elles devraient vous permettre de vous faire une idée de mon état d'esprit.
Vous devriez, a minima, être en mesure de peindre une vision impressionniste de mon projet et
des chemins que je serais susceptible de prendre selon les situations auxquelles nous devrons faire face.
Si cette liste d'idées ne vous permet pas de vous forger une idée précise de la France métamorphosée à laquelle j'aspire alors
je vous invite à lire la page des
histoires de vie
si vous ne l'avez pas déjà lue.
J'ai tout de même tenté de présenter ces idées le plus précisément possible,
avec une évaluation des coûts, et une planification dans le temps lorsque j'ai pensé en être capable.
Elles sont très certainement incomplètes et perfectibles, mais elles offrent des ordres d'idée.
Les différentes révisions de ces idées sont conservées et il vous est proposé de les voir et de les comparer.
Vous êtes ainsi en mesure de suivre leur évolution, si évolution il y a, dans le temps.
Comme indiqué précédemment, cette page n'est pas une liste de promesses;
je ne vous fait aucune promesse sauf une: celle de faire de mon mieux.
Alors oui, de premier abord, cette promesse ne paraît pas être très engageante.
Je vous demande néanmoins de vous poser la question suivante:
pensez-vous que les Présidents de la République de l'histoire récente peuvent dire en avoir fait autant?
Ils n'ont pas fait cette promesse lors de leurs campagnes respectives.
Ils n'y ont peut-être tout simplement pas pensé, et si l'occasion leur en avait été donnée, peut-être l'aurait-il faite.
Dans tous les cas, cet engagement me semble être l'engagement minimal d'un candidat.
J'en reviens à la question, pensez-vous qu'ils sont en mesure de répondre: « oui, lors de mon mandat, j'ai fait de mon mieux »?
Je ne pense pas que soit le cas, et si oui, pourquoi se sont-ils présentés en tout premier lieu?
Au final, je crois que cet unique engagement de ma part n'est pas si dénué de sens, ni de poids.
Par ailleurs, si mon estimation de la situation n'est pas trop éloignée de la réalité, et sauf évènement exceptionnel,
je compte bien utiliser les idées présentées ci-dessous pour conduire ma politique.
Finalement, le terme de « programme » pourrait être approprié, mais toujours pas celui de « promesses ».
Quelques-unes des idées proposent des extraits audios dans leurs références pour lesquels je n'ai pas demandé d'autorisations à leur inclusion.
En particulier, j'utilise des extraits d'une émission de radio de M. Frédéric Taddei pour
l'idée consacrée à l'éducation nationale,
l'idée consacrée à l'université et
l'idée consacrée à la police
, d'une émission de M. Nicolas Demorand pour
l'idée consacrée à l'éducation nationale
, une chronique radio de M. Emmanuel Barré pour
l'idée d'une révision constitutionnelle
, et une chronique d'Anthony Bellanger sur France Inter pour
l'idée consacrée aux prisons.
Ceci, bien entendu, ne signifie nullement un support de leur part à ma candidature,
et ils peuvent me contacter s'ils souhaitent que je retire ces éléments.
Un petit mot technique sur le fonctionnement de la page.
Dans le menu de la page, en bas à droite, le bouton représentant un engrenage ouvre la fenêtre des paramètres.
Celle-ci vous permet d'appliquer différents filtres de tri pour vous faciliter la lecture et les recherches.
Je continue à ajouter et à modifier des idées,
si vous souhaitez retrouver celles-ci en tête de liste alors faites appel au filtre par date de modification décroissante.
Mais trêve de discussions, place aux propositions.
Cette page présente une chronologie de toutes les idées pour lesquelles j'ai pu estimer un calendrier prévisionnel.
Ces estimations sont probablement toutes plutôt optimistes, cinq ans c'est court, je pense toutefois avoir fait preuve
d'une certaine modération dans mon optimisme.
En plus d'une simple chronologie, cette page comprend des estimations économiques.
Je ne suis pas économiste, aussi ai-je tenté de faire de mon mieux.
« ΔImpôts » représente l'impact des mesures sur le montant d'imposition des ménages et des entreprises
au profit de l'État et de la Sécurité sociale.
Les prélèvements pour les complémentaires santé et retraites ne sont pas comptés par cet indicateur.
Une valeur positive indique une augmentation du montant d'imposition comparativement aux recettes de 2017.
Inversement, une valeur négative traduit une baisse de la fiscalité.
« ΔDépenses » est l'effet des mesures sur le montant des dépenses de l'État et de la Sécurité sociale.
Une valeur positive signifie une augmentation des dépenses par rapport au montant des dépenses de 2017.
Une valeur négative indique une baisse de ces dépenses.
À ces indicateurs s'en ajoute d'autres dont la fiabilité me semble être inférieure. Pour les années 2017 et 2018 cette fiabilité devrait être acceptable puisque les chiffres sont basés sur des estimations officielles dénichées dans un rapport de l'Assemblée Nationale, corrigées par les chiffres du projet de loi de finances pour 2017. Le montant de la dette, au sens de Maastricht (État, Sécurité sociale, collectivités locales et autres organismes publics), est tiré des chiffres de l'INSEE.
Il faut noter que mes évaluations automatiques, mes simulations,
du montant des recettes publiques et des prélèvements obligatoires ne tiennent pas compte de l'évolution de la masse salariale,
ni de l'évolution de la consommation; elles sont uniquement indexées sur l'inflation, et seulement en partie.
Puisque je ne tiens pas compte de la majorité des augmentations automatiques des recettes fiscales alors,
si je souhaite une augmentation de ces recettes, je dois l'indiquer explicitement.
Ce qui se traduit par une augmentation de « ΔImpôts ».
Encore une note au sujet des indicateurs proposés.
Si vous faites attention vous remarquerez que « ΔImpôts » et « ΔDépenses »
augmentent fortement à partir de 2020, tandis que les prélèvements obligatoires et la dépense publique changent peu.
C'est le résultat de la suppression des retraites complémentaires dans le cadre de la
création d'une caisse de retraite unique.
Les cotisations pour les retraites complémentaires ne font pas partie du budget de l'État et de la Sécurité sociale,
en revanche elles sont comptées dans les prélèvements obligatoires.
De même, leurs dépenses ne sont pas comptées dans le budget de l'État et de la Sécurité sociale, mais elles sont incluses dans la dépense publique.
Lors de la suppression des complémentaires santé les pensions et les prélèvements sont tranférés dans le champ de la Sécurité sociale.
Cela se traduit, du point de vue comptable, par une forte augmentation des dépenses de la Sécurité sociale, et donc des impôts nécessaires à leur financement.
D'où la très forte augmentation des indicateurs « ΔImpôts » et « ΔDépenses ».
En revanche, ce transfert ne change rien pour les indicateurs de la dépense publique et des prélèvements obligatoires.
Ce transfert représente une charge supplémentaire de plus de 160 Md€/an pour le budget de l'État.
Toutefois, la
nouvelle fiscalité directe
permet de conserver des taux d'imposition raisonnables à mes yeux, en particulier pour le nouvel impôt sur le revenu (IR) qui supporte les plus gros de la charge.
Quelques mots enfin sur le fonctionnement de cette page.
En promenant votre curseur au-dessus des rectangles de couleur,
ou bien des textes attenants, une bulle d'information s'affiche avec une description de l'idée rattachée.
Il vous est possible de consulter l'idée en question par un clic sur ledit rectangle ou sur ledit texte.
Un survol des en-têtes annuels du graphique affiche une bulle d'information plus riche en
estimations économiques.
Une fenêtre de configuration est disponible au travers du bouton dissimulé sous l'apparence d'un engrenage, dans le menu en bas à droite.
Cette fenêtre vous permet de filtrer les évènements calendaires à afficher.
Depuis que j'ai imaginé
la réforme de la zone euro
je ne compte plus mettre en œuvre mon idée
d'un impôt exceptionnel sur le capital pour rembourser une partie de la dette.
Aussi, par défaut, cette idée n'est plus prise en compte dans le calendrier visible ci-dessous.
Vous pouvez toutefois utiliser le bouton à suivre pour en observer les effets:
Le but de cette page n'est pas de vous présenter la liste des ministres de mon hypothétique gouvernement. Je n'ai actuellement aucune idée quant au contenu de cette liste. Et n'étant membre d'aucun parti politique, l'assignation de ministres à chaque poste risque d'être compliquée.
Non, cette page existe pour vous présenter la structure de gouvernement envisagée, la découpe des ministères. Pour certains d'entre vous ceci est sans importance, d'autres pourraient y trouver des indications importantes à leurs yeux.
De manière générale, j'ai essayé de réduire le nombre de ministres.
Je n'envisage pas de créer de postes de secrétaires d'État puisque je ne vois pas quelle est leur utilité.
J'ai tenté de réaliser les regroupements ministériels qui me semblaient les plus logiques.
Du fait de cette rationalisation, les ministères seraient de taille conséquente.
Dans un premier temps, j'ai considéré mettre à la tête de la plupart d'entre-eux des ministres en binôme.
Ceci afin de répartir la charge de travail et de permettre aux ministres concernés de prendre des vacances à tour de rôle.
Cette organisation visait également à permettre aux ministères de tourner à plein régime toute l'année, même en période estivale.
J'ai finalement changé d'avis pour m'orienter vers des ministères à tête unique.
Solution anti-couac et plus économe en nombre de ministres.
Du fait du regroupement les noms listés dans cette page peuvent être longs.
Mon but premier est d'être le plus clair possible sur les champs d'action de chaque ministère.
Leur trouver un nom plus concis sera une mission ultérieure à mener le temps venu.
Liste des ministères:
Ce site n'est pas optimisé pour le navigateur Internet Explorer.
Si vous l'utilisez alors vous serez en mesure de lire les textes,
en revanche tous les calendriers seront des pâtés de couleurs illisibles et inexploitables.
Le problème semble venir d'une mauvaise gestion des images au format SVG par ce navigateur, quelle surprise!
J'ai tenté quelques bidouillages dans l'espoir d'améliorer les choses, mais sans succès.
Je refuse de consacrer trop de temps à contrecarrer les défauts de cette application bancale et sur le déclin,
j'ai plein d'autres choses plus pressantes à faire.
Alors, si vous en avez la possibilité, je vous conseille fortement d'installer ou d'utiliser un autre navigateur,
vous y serez gagnant à coup sûr lors de vos balades sur le WEB.
Le paragraphe à suivre liste les autres navigateurs que j'ai pu tester et les résultats constatés.
Ce site a majoritairement été testé au moyen de Firefox et je n'ai constaté aucun problème avec ce navigateur.
Chrome semble également parfaitement adapté et je suppose que la situation est identique avec tous les navigateurs basés sur son moteur de rendu,
comme Opéra ou Vivaldi. J'ai testé Opéra en particulier.
Je ne possède pas d'appareil fabriqué par la société à la pomme, aussi n'ai-je pas pu mener de tests sur ce type d'équipements.
J'ai cependant testé le site sur d'autres navigateurs basés sur Webkit sans rencontrer de soucis.
Enfin, ce site Internet fonctionne convenablement avec le navigateur Edge.